Premier souffle de Thomas C. Durand

Publié le par poet24

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L'auteur

 

Thomas C. Durand nait à Chartres au vingtième siècle, sans le faire exprès.

Par inadvertance, il lit J.R.R. Tolkien puis T. Pratchett et G.R.R. Martin, étudie la biologie et pratique le théâtre amateur. Presque par hasard, le 22 février 2003, il crée le personnage d'Anyelle, les Troyaumes et la drôle de magie d'Athtora. De relecture en réécriture, ce petit texte prend de la consistance, l'intrigue se déploie et il se retrouve en présence d'une saga qui exige d'être écrite. C'est désormais ce à quoi il s'emploie quand vient le soir et que le ciel flamboie.

Dans la journée, le docteur Durand enseigne la biologie végétale à l'Université de Lyon et effectue son travail de recherche dans un laboratoire de l'ENS.

 

 

Le résumé

 

    « — Bonjour, c'est pour apprendre la magie.

     L'homme filiforme se pencha par dessus le comptoir pour regarder la petite fille. Son air pincé la fit sourire. Le monsieur fronça les sourcils et Anyelle en fut encore plus enjouée. Elle n'était pas là pour rire, évidemment, alors elle retrouva son sérieux, sans que cela apaise beaucoup le grand monsieur tout maigre. »

 

     La petite Anyelle découvre qu'elle possède un don. Ce n'est pas une chose inhabituelle dans les Troyaumes, à ceci près que le don d'Anyelle, qui lui permet de renforcer la magie des autres, est de nature à causer des troubles et à attiser certaines convoitises. Pour sa propre sécurité, elle doit absolument apprendre à le maîtriser, et donc étudier la magie. Seulement voilà : les écoles ne sont ouvertes qu'aux garçons. Commence un périple où Anyelle devra faire ses preuves et trouver sa voie.
     La tâche n'est pas mince pour une enfant dont le désir d'étudier ne semble résulter que d'une franche envie de faire ce qui lui est interdit.
Mon avis
En ne lisant que les résumés j'ai eu un peu peur de trouver dans ce roman exactement la même chose que dans la pièce de théâtre, car même univers et un peu même intrigue à savoir une jeune fille venant étudier la magie alors que ce n'est normalement réservée qu'aux garçons.
Mais dès les premières lignes on sent la différence.Il faut bien reconnaitre que les deux genres ne permettent pas le même genre de développements et tant mieux. L'humour y est plus subtil, le ton plus posé, ca m'a d'ailleurs un peu manqué j'avais beaucoup apprécié cet aspect dans la pièce.   Ici, dans le roman, on découvre mieux la magie à l'oeuvre et son originalité. Chaque personne a son don qui va du plus simple au plus puissant. Le père d'Anyelle possède ainsi le don de faire repousser les arbres, un autre de raviver les couleurs (Ariel et co en rêvent lool).
Anyelle va devoir apprendre à connaitre son don et les responsabilités qui vont avec... Car son don en lui-même ne vaut pas grand chose mais additionné à celui d'un autre il peut faire aussi bien des ravages que des miracles.
L'univers est bien pensé, on s'attache aux personnages, aussi bien les élèves que les professeurs. Cependant pour ma part j'étais toujours surprise de constater au fil des pages que la petite Anyelle n'a que 9 ans, un âge qui reflète peu sa maturité d'esprit...
L'avenir d'Anyelle semble prendre un nouvel élan sous la tutelle d'un professeur qui s'attache en particulier à cette élève. Cela l'emmène vers de nouveux horizons à découvrir dans le volume suivant de cette sympathique série qui s'adresse aussi bien à un jeune public qu'à un public plus averti et nous sort des sentiers battus de la fantasy....
Je suis toujours sous le charme des couvertures ici signée Loïc Billant.

 

Publié dans fantasy

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